Star Trek: Enterprise
Star Trek : Entreprise
Cinquième série télévisée de l'univers Star Trek, créé par Gene Roddenberry en 1966, Star Trek : Enterprise raconte les aventures vécues, au XXIIe siècle (de 2151 à 2154), par Jonathan Archer, capitaine du vaisseau Enterprise (NX-01) et de son équipage. Ce navire est le premier vaisseau de type Distorsion 5 ...
Lire le résumé complet >
Terminée | Américaine | 43 minutes |
Science-Fiction, Action, Adventure, Drama | UPN | 2001 |
0 avis favorable
0 avis neutre
0 avis défavorable
1.16 - Compagnons d'armes
Shuttlepod One
Quelques problèmes techniques sur le vaisseau Enterprise nécessitent le réglage des radars de visée. Pour ce faire, Reed et Tucker doivent emmener une navette jusqu'à une longue distance du vaisseau. Les deux officiers embarquent alors à bord de la navette n°1, et se dirigent vers leur destination. Pendant ce temps, l'Enterprise est immobilisé au milieu d'un champ d'astéroïdes...
Diffusion originale : 13 février 2002
Diffusion française :
13 février 2002
Réalisat.eur.rice.s :
Scénariste.s :
Brannon Braga
,
Rick Berman
Guest.s :
Comme quoi, on aura beau dire, mais un Bottle Episode réussi ça vaut n’importe quelle fresque épique. Et une histoire aussi simple que « Deux Hommes seuls confrontés à une mort apparemment certaine » bien menée, ça surpassera toujours un gloubi boulga d’intrigue pseudo compliquée juste là pour faire des effets de style.
Pendant 45 minutes, on est comme Malcolm et Trip, apparents seuls survivants dérivant vers on ne sait où mais où la mort est quasi certaine avant qu’on puisse éventuellement être secouru. Et comme eux, on se pose les questions qui vont avec et on vit pleinement leur calvaire, à travers de nombreuses scènes toutes plus fortes les unes que les autres. Le choix de se faire confronter Trip et Malcolm, deux hommes que tout oppose, dans cette situation était très bien vu et ne fait que renforcer leur duo improbable. Cet épisode permet enfin de donner de la consistance à Reed et le faire pleinement rentrer parmi les personnages forts du casting d’Enterprise, lui qui était aisément il n’y a pas 5 épisodes le plus anecdotique des 7 principaux.
L’épisode s’offre en plus quelques petites touches d’humour bienvenues qui ne plombent pas un instant la fatalité de la situation (elles la renforce limite) qui lui permet d’aborder et de traiter à merveille les différentes thématiques qu’il propose (dont celle cher à Star Trek de la question du sacrifice, enfin traitée ici dans un dernier acte beau à pleurer alors que les épisodes précédents de la série pouvant explorer ce terrain-là s’y étaient jusqu’alors refusé).
Il est cependant un peu dommage que l’on n’apprenne le véritable sort de L’Enterprise non pas en même temps que Malcolm et Trip mais dès le début. Si l’épisode est suffisamment bien écrit et les acteurs suffisamment bons pour que l’émotion reste intacte, cette dernière aurait sans doute été décuplée dans ce cas précis (surtout que c’est juste une question d’ordre de montage ici).
Shuttlepod One reste en tous les cas clairement parmi les tous meilleurs épisodes de la série jusqu’à présent et j’avoue ne guère trop comprendre qu’il ne soit pas plus considéré au sein du fandom Trekkien.